Adressage
Avant de commencer à programmer, il est très important de connaître l’adressage d’un automate. L’adressage permet de connaître le nombre d’entrées / sorties à disposition, le genre d’entrée (rapide ou standard), le genre de de byte, entier ou double entier que l’on va pouvoir former.
1) Adressage du S7-300
Sur le S7-300 l’adressage d’un module est défini par sa position.
Verticalement la position est définie par un numéro de châssis compris entre 0 et 3.
Horizontalement la position est définie par un numéro d’emplacement compris entre 4 et 11.
Toutes les configurations commencent toujours par le châssis 0.
Emplacement 1 du châssis 0 : Alimentation électrique.
En standard, elle occupe le premier emplacement. Un module d’alimentation de la gamme S7-300 n’est pas nécessairement obligatoire, il est possible d’utiliser une tension 24 VDC fournie par une autre alimentation.
Remarque : Pour les châssis 1,2 et 3 l’alimentation occupe l’emplacement 2
Emplacement 2 du châssis 0 : emplacement du CPU
Emplacement 3 : Il est réservé au coupleur (IM) pour une configuration multi-châssis.
Même lorsqu’aucun coupleur n’est monté, il faut en tenir compte dans la numérotation des emplacements des composants de l’API.
Emplacements 4 à 11 : L’emplacement 4 est le premier emplacement disponible pour des modules d’E/S (SM), des processeurs de communication (CP) ou des modules de fonction (FM).
Adresse de bit : A l’intérieur du système d’automatisation, chaque bit reçoit un numéro, l’adresse de bit. Celle-ci est comprise entre 0 et 7. La numérotation des bits se fait toujours de la droite vers la gauche, c’est-à-dire que le bit de poids faible est placé à droite.
Adresse de byte : Les différents bytes reçoivent également un numéro, l’adresse de byte.
Le numéro dépend de l’emplacement d’enfichage des modules.
Les adresses de byte sont définies encore plus précisément par la désignation de l’entrée, de la sortie, etc.
Lorsque l’on parle de byte d’entrée (IB), il s’agit des huit signaux (bits 0 à 7) qui sont associés à ce byte.
L’adresse de bit est séparée de l’adresse de byte par un point. Ainsi, chaque entrée et chaque sortie est identifiée de manière univoque par son adresse de byte et son adresse de bit.
Note : 4 adresses de byte sont réservées à chaque emplacement. En cas d’utilisation de modules d’entrée/sortie TOR 16 voies, on perd 2 adresses de byte par emplacement.
Adresse de mot :
Lorsque l’on regroupe deux adresses de byte, on obtient une adresse de mot.
L’adresse de mot contient 16 signaux contigus.
Deux bytes d’entrée, par exemple, forment un mot d’entrée (IW). Le mot d’entrée 2 (IW 2) contient les bytes d’entrée 2 (IB 2) et 3 (IB3).
Dans un mot, l’adresse de mot correspond toujours à celle du byte de poids faible.
Adresse de double mot Une adresse de double mot regroupe 2 mots ou 4 bytes. L’adresse de double mot contient 32 signaux contigus. Les entrées et sorties sont désignées par les abréviations ID, QD, par exemple.
Le double mot d’entrée 0 (ID 0) se compose des bytes d’entrée IB 0, IB 1, IB 2 et IB 3.
Modules I/O possibles :
- 16 entrées
- 16 sorties
- 16 entrées et 16 sorties
- 32 entrées
- 32 sorties
Imaginons qu’un module de 32 entrées se trouve sur le châssis 2 à l’emplacement numéro 7 et qu’un module 16 entrées se trouve sur le châssis 2 à l’emplacement numéro 8.
Quelles seraient les adresses de bytes, Word et de double Word possibles ?
Byte: IB76 - IB77 - IB78 - IB79 - IB80 - IB81
Mot: IW76 - IW77 - IW78 - IW79 - IW80
Double mot: ID76 - ID77 - ID78
Adresses pouvant coexister :
IB76 – IB77 – IB78 – IB79 – IB80 – IB81
IW76 – IW78 – IW80 ou IW77 – IW79
ID76 ou ID77 ou ID78
Que se passe-t-il si l’on croise les 2 modules ?
Les adresses de bytes, de mot et de double mot seraient
Bytes IB76 - IB77 - IB80 - IB81 - IB82 - IB83
Word IW76- IW80- IW81- IW82
Double Word ID80
Adresses pouvant coexister :
IB76 – IB77 – IB80 – IB81 – IB82 – IB83
IW76 – IW80 – IW81
ID76
On constate qu’il n’y a pas moins d’adresses, mais qu’il n’y a plus qu’une possibilité pour les Word et les doubles Word
2) Adressage du S7-1200
3) Adressage du S7-1500
Sur le S7-1500 l’adressage d’un module est défini par sa position.
Verticalement la position est définie par un numéro de châssis compris entre 0 et 3.
Horizontalement la position est définie par un numéro d’emplacement compris entre 4 et 11.
Toutes les configurations commencent toujours par le châssis 0.
Emplacement 0 du châssis 0 : Alimentation électrique.
En standard, elle occupe le premier emplacement. Un module d’alimentation de la gamme S7-300 n’est pas nécessairement obligatoire, il est possible d’utiliser une tension 24 VDC fournie par une autre alimentation.
Emplacement 1 du châssis 0 : emplacement du CPU
Emplacements 2 à 31 : L’emplacement 2 est le premier emplacement disponible pour des modules d’E/S (SM), des processeurs de communication (CP) ou des modules de fonction (FM).
Adresse de bit : A l’intérieur du système d’automatisation, chaque bit reçoit un numéro, l’adresse de bit. Celle-ci est comprise entre 0 et 7. La numérotation des bits se fait toujours de la droite vers la gauche, c’est-à-dire que le bit de poids faible est placé à droite.
Adresse de byte : Les différents bytes reçoivent également un numéro, l’adresse de byte.
Le numéro dépend de l’emplacement d’enfichage des modules.
Les adresses de byte sont définies encore plus précisément par la désignation de l’entrée, de la sortie, etc.
Lorsque l’on parle de byte d’entrée (IB), il s’agit des huit signaux (bits 0 à 7) qui sont associés à ce byte.
L’adresse de bit est séparée de l’adresse de byte par un point. Ainsi, chaque entrée et chaque sortie est identifiée de manière univoque par son adresse de byte et son adresse de bit.
Note : 4 adresses de byte sont réservées à chaque emplacement. En cas d’utilisation de modules d’entrée/sortie TOR 16 voies, on perd 2 adresses de byte par emplacement.